Week-end lorrain, jour 1 : Calvaire à Walygator Parc – Trip Report du 25 juillet 2020

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25 novembre 2020

Walygator Parc est le premier parc d’un week-end en Lorraine, où je retrouve de nombreux membres de Coasters World pour deux meetings. Je n’ai encore jamais visité le parc, mais j’en ai de nombreux a priori.

Walygator Logo

(Photo : Walygator Parc)

Walygator Parc, c’est quoi ?

Situé à Maizières-Lès-Metz en Lorraine, ce parc est surtout connu de la communauté parcaunotique pour de mauvaises raisons.

Le parc ouvre en mai 1989 sous le nom de Big Bang Schtroumpf. Dès 1991, Walibi devient le deuxième propriétaire d’une très longue liste, avec entre autres Premier Parks (Six Flags), les frères Le Douarin, Jacqueline Lejeune, ou Aspro depuis 2016. À son ouverture, le parc possède Anaconda, coaster William Cobb, et Comet Space, coaster Vekoma. Sous la direction des Le Douarin, Orochi, un coaster d’Expoland au Japon, est délocalisé en Lorraine en 2010.

Une visite qui démarre mal…

À quatre dans une voiture partant de Nancy, nous découvrons l’immense parking du parc, qui, pour rappel, coûte 5€ par voiture. Et vu son état, il faudrait peut-être penser à y réinvestir ces sous pour l’arranger… On découvre une superbe affiche qui fait la pub de G-Lock, la nouveauté… 2014. Ça commence bien.

Il est 10h30, nous nous sommes mis dans la file pour rentrer dans le parc, mais ça n’avance pas. Nous rentrons dans le parc au bout d’une demi-heure d’attente…

Walygator entrée

Regardez-moi cette entrée absolument… je n’ai même pas de mots pour la décrire.

On se dirige vers la droite du parc pour rider le premier crédit, qui n’est autre que Family Coaster, une pomme dont on ne connait pas le constructeur. Comme les autres pommes, son seul intérêt est de faire +1 au compteur… Note : 0,5/5.

Walygator Family Coaster

Bonjour, merci pour le +1, au revoir…

On se dirige vers le Wooden Coaster William Cobb du parc, Anaconda. J’en avais eu de très mauvais retours, puisqu’il faisait partie des pires coasters au monde, à cause de ses vibrations. Il y a quelques années, un retrack a été fait. Les vibrations sont donc absentes sur la quasi totalité du layout. En revanche, le coaster est sans intérêt… Il n’ a aucun airtime, le train a même du mal à passer le premier camelback… On se retrouve donc avec un coaster qui fait tout de même 36 mètres de haut, mais qui ne procure aucune sensation. Note : 1/5.

Walygator Anaconda gare

J’aurais tendance à dire que la gare est plutôt jolie, quand on voit celles des autres coasters du parc…

Walygator Anaconda

Un tas de bois qu’il vaudrait mieux détruire…

En sortant du coaster, on se rend compte qu’il est écrit « Annaconda » avec deux « N » sur les écriteaux du stand photos. Non mais sérieusement, faites un effort…

C’est vers Monster que nous nous dirigeons. Cet Inverted Bolliger & Mabillard est le coaster qui a fait la réputation du parc, et c’est normal. Souvent comparé à OzIris, je lui préfère le coaster du Parc Astérix.

Son intensité constante est vraiment appréciable, notamment dans les helix en fin de layout. Ses deux Flat Spin sont pris à une vitesse très élevée, grâce aux freins de mi-parcours absents : on est complètement éjecté sur le côté, c’est génial ! En revanche, son principal défaut serait les quelques baffes que l’on peut ressentir dans le Cobra Roll notamment.

Le voir seul dans son champ au fond du parc, sans point de vue, sans gare et sans thématisation est assez triste. Note : 4,5/5.

Walygator Monster

Heureusement que Monster et ses Flat Spin sont là pour sauver un peu les meubles…

En se dirigeant vers Comet, on s’arrête à Aquachute. Comme au Parc Saint Paul, c’est rigolo. Mais (parce qu’il y a toujours un mais avec Walygator), il n’y a pas de tapis pour remonter les 5 bouées (oui cinq, vraiment), un vrai plaisir.

Walygator Aquachute

Un ride fun, mais bon…

Sur le passage, nous croisons aussi la zone western très classique et Sheriff Académie, un cinéma Alterface, similaire à celui de Fraispertuis. Mais là encore, Walygator a réussi à faire moins bien. L’image projetée est trop sombre, on ne voit rien…

Comet est le prochain coaster, il s’agit d’un Hurricane Vekoma. Vekoma et les années 1980, c’est jamais bon signe. Et évidemment, c’est une horreur à rider. Harnais qui font mal à cause des baffes, vibrations, layout inintéressant… Son seul avantage, c’est sa courte durée par rapport à un autre Looper Vekoma comme Goudurix par exemple… Bref, ça revient à comparer des bouses entre elles. Note : 1/5.

Walygator Comet

Comet et ses Waly Games, sublime encore une fois…

Walygator Comet

Même le loop de Comet baffe !

À l’autre bout de la zone, nous faisons Space Shoot, la Space Shoot S&S du parc. C’est la première fois que je ride ce type de tour, et c’est plutôt sympa. Les sensations sont loin d’être extrêmes mais c’est assez rigolo. Note : 2,5/5.

Walygator Space Shoot

C’est tout en haut que l’on se rend compte de l’immensité du parc…

Avant de manger, nous décidons de faire un tour de Dino Raft, Raft construit par Alsthom et Soquet. Nous nous engageons dans la file, il est annoncé 30 minutes d’attente, dans un parc à bœufs… Sinon, le raft mouille bien, c’est certainement la deuxième meilleure attraction du parc derrière Monster.

Après avoir attendu 30 minutes pour un raft, on attend encore 30 minutes pour manger, super. Je dépense 12,30€ au Croc’Magic, pour un menu avec un burger et des frites pas meilleures qu’ailleurs, merci Walygator.

Une fin de journée interminable

Si certains en doutaient encore, la journée que nous passons est un calvaire. Tout nous dépite, et encore plus les temps d’attente pour faire des attractions qui n’ont pas d’intérêt. Nous refaisons un tour d’Anaconda (qui n’est toujours pas plus intéressant) puis de Monster, qui lui est toujours excellent.

Pour finir la journée, on fait la Rivière Sauvage, Flume Soquet. Le splash mouille bien, mais rien de plus à signaler.

Walygator Rivière Sauvage

Un flume classique mais qui mouille bien.

Certains tenteront G-Lock, avant de rentrer en passant devant Terror House, fermée à cause de la Covid-19. Et franchement, vu comment la façade tombe en ruine, heureusement.

Walygator Terror House

Et bien, que c’est moche…

Pour conclure

Je suis allé à Walygator avec beaucoup d’a priori, et tout ce que j’ai pu entendre sur ce parc est logique. À l’exception de la zone Dinosaures (qui a quand même l’air très ancienne, alors qu’elle date de 2015…), rien n’a de sens thématique et tout est moche. Quand on sait que Monster n’a pas de toit depuis son ouverture en 2010, il y a de quoi se poser des questions. Outre ces points, la gestion de la Covid-19 n’était pas terrible : le peu de gel hydroalcoolique qui était présent n’était pas bien indiqué.

Je ne pense pas retourner à Walygator avant un certain temps, cette journée fût trop mauvaise pour y remettre les pieds.

Pour 2021, le parc a prévu… un Horse Track (super nouveauté dites-moi), qui était entassé derrière Monster lors de ma visite. Une zone indoor continue d’être évoquée. Lors de ma visite, à l’emplacement de la zone indoor, la terre avait tout juste l’air d’être retournée. Autant dire que je ne suis pas sûr qu’elle verra le jour.

walygator meeting